La grande-Grèce

Da Besidiae.
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La grande-Grèce

Si maintenant, pour compléter le circuit de l'amphithéâtre des montagnes qui entourent le bassin de Sybaris et de Thurioi, nous suivons les dernières pentes du flanc septentrional de la Sila, depuis le Crati jusqu'au Trionto, l'ancien Traeis, nous y rencontrons plusieurs villes prospères, habitées par des agriculteurs et des forestiers. C'est d'abord Bisignano, puis San Demetrio Corone. Bisignano, qui a fourni l'un des titres princiers les plus connus de l'aristocratie napolitaine, s'appelait Besidiae dans l'antiquité, et plus tard, au premier moyen âge, Bisunianum. Son évêché apparaît déjà constitué en 743, lors du synode tenu à Rome par le Pape St Zacharie. Bientôt après, il fut de ceux que les empereurs iconoclastes enlevèrent à l'obédience de Rome pour les rattacher au Patriarcat de Constantinople. En 1020, dans les dernières années de la domination byzantine sur ces contrées, Bisignano fut assiégée et prise par un chef d'insurgés de la Pouille, nommé Rayca, qui avait pris pour auxiliaires une bandes de Sarrazins, sous les ordres d’un kaîd nommé Djâfar.

[TRADUZIONE] Se ora, per completare il circuito dell'anfiteatro dei monti che circondano la conca di Sibari e Thurio, seguiamo le ultime pendici del versante settentrionale della Sila, dal Crati al Trionto, l'antica Traeis, ci troviamo ad incontrare diversi prosperi centri abitati, abitata da contadini e silvicoltori. È prima Bisignano, poi San Demetrio Corone. Bisignano, che fornì uno dei titoli principeschi più noti dell'aristocrazia napoletana, fu chiamato nell'antichità Besidiae e successivamente, nell'alto medioevo, Bisunianum. Il suo vescovado appare già costituito nel 743, durante il sinodo tenuto a Roma da papa san Zaccaria. Poco dopo, fu uno di quelli che gli imperatori iconoclasti rimossero dall'obbedienza di Roma per legarli al Patriarcato di Costantinopoli. Nel 1020, negli ultimi anni della dominazione bizantina su queste regioni, Bisignano fu assediata e presa da un capo insorto pugliese, di nome Rayca, che aveva preso come ausiliari una banda di saraceni, agli ordini di un kaîd di nome Djâfar.